3 questions à OPTIKAN : Réaliser des images pour détecter la présence de défauts à l'intérieur d'objets produits industriellement

3 questions à Quentin CASSAR, Matthieu MAURE, Jean-Baptiste PERRAUD et Yoann CUDONNEC, fondateurs d’OPTIKAN.

Accompagnée par chrysa-link, l'incubateur DeepTech de la SATT Aquitaine, La start-up créée en avril 2021 et lauréate du concours d'innovation i-PhD 2021, développe des systèmes de contrôle non-destructifs innovants pour l’industrie.

Si on devait résumer en quelques mots Optikan ?
Optikan, est une Sensortech : nous développons des systèmes de contrôle non-destructifs innovants pour l’industrie. Nos systèmes opèrent dans des gammes encore non-exploitées du spectre électromagnétique, la bande térahertz, pour fournir à l’industrie des solutions de contrôle qualité nouvelles et/ou complémentaires pour les matériaux.

De jeunes docteurs à entrepreneurs, comment est née Optikan ?
À l’origine, nous sommes trois docteurs de l’université de Bordeaux qui avons réalisé nos thèses dans le même laboratoire : le Laboratoire de l’Intégration du Matériau au Système (IMS - université de Bordeaux, CNRS, Bordeaux INP). Nous travaillions sur l’emploi du rayonnement térahertz pour des applications d’imagerie et sur des thématiques liées à l’électronique. C’est en échangeant autour d’un café que l’idée de combiner nos résultats de recherche est née. On a fait  quelques études, les résultats était très probants pour certains matériaux, créer une entreprise nous a paru être une bonne opportunité de valoriser nos travaux et d’en faire un outil pertinent pour les industriels, alors on s’est lancé !

Pas simple de créer sa start-up quand on est un chercheur non ? Que vous a apporté l’incubation à la SATT Aquitaine ?
D’abord, en tant que chercheurs à Bordeaux, il nous a semblé naturel de se rapprocher de la SATT Aquitaine. Elle valorise déjà de nombreux résultats du laboratoire, ils ont une forte expérience du milieu universitaire et de la recherche. Nous parlons presque la même langue. L’accompagnement régulier des équipes de la SATT, les échanges, les relectures de dossier, les entraînements au pitch, nous ont permis de beaucoup nous ouvrir et prendre du recul par rapport à notre activité. Nous avons pu progresser significativement sur la façon d’aborder notre activité ou de parler de notre entreprise. Il était assez facile pour nous de parler de l’aspect technique, beaucoup moins de l’aspect économique ou de notre proposition de valeur. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.


Découvrez d'autres créations de start-up et témoignages dans notre rapport d'activité 2021

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