Les prothèses myoélectriques, destinées aux personnes amputées d’un membre supérieur, fonctionnent grâce à des électrodes au contact de la peau, qui captent les activités électriques des muscles, pour les transformer en des mouvements réels de la prothèse tels que l'ouverture, la fermeture ou la rotation de la main. Les muscles de la main du patient ayant disparu, il faut alors apprendre à contracter d’autres muscles pour actionner la prothèse. L’apprentissage de l’utilisation d’une telle prothèse est un processus long et complexe (entre 6 mois et 2 ans), impliquant une charge mentale importante. L’absence de retour sensoriel suite à l’amputation oblige les patients à rester en permanence focalisés sur leur prothèse pour en contrôler les mouvements. L’aspect non intuitif de la commande, le temps d’apprentissage et le manque de retour sensoriel font que près de 60% des patients abandonnent ce type de prothèse* et un petit nombre arrive à l’utiliser au quotidien.
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