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Innovations deeptech : Durant l’année 2020, La SATT Aquitaine Science Transfert a investi un total de 4,26 millions d’euros pour la maturation technico-économique de 17 projets multisectoriels à très fort potentiel, issus des laboratoires de recherche publics aquitains. La maturation engagée va permettre d'améliorer leurs chances de devenir des produits, des services ou des procédés innovants, créateurs d’entreprises, d’emplois et générateurs de revenus.

Il y a quelques semaines, Aquitaine Science Transfert publiait son rapport annuel 2019. On ne peut pas publier en juin 2020 un rapport d’activité en faisant l’impasse sur le fait majeur qui débute la troisième décennie de ce 21^ème siècle : le monde entier - ou presque - cloué à la maison à cause d’un virus, face auquel nos sociétés se sont trouvées pour le moins dépourvues, en n’ayant que pour seules parades des solutions à l’antithèse de ce qui fondent les relations sociales : l’isolement et la distanciation.

Le développement des cultures cellulaires 3D est actuellement freiné en laboratoire par l’absence de solution d’analyse adaptée. En effet, les solutions actuelles sont très coûteuses et ne permettent pas un usage en routine. Aujourd’hui, la majorité des laboratoires est encore équipée de microscopes 2D.

Le projet REFLECT porté par Corey Butler* et ses associés**, consiste à développer et commercialiser un système de microscopie conçu spécifiquement pour ces cultures tridimensionnelles. Il s’agit d’un dispositif optique adaptable aux microscopes de laboratoire actuels, couplé à des boites de cultures et à un logiciel d’exploitation dédié. REFLECT rend ainsi la biologie tridimensionnelle rapide et facile d’utilisation.

Les prothèses myoélectriques, destinées aux personnes amputées d’un membre supérieur, fonctionnent grâce à des électrodes au contact de la peau, qui captent les activités électriques des muscles, pour les transformer en des mouvements réels de la prothèse tels que l'ouverture, la fermeture ou la rotation de la main. Les muscles de la main du patient ayant disparu, il faut alors apprendre à contracter d’autres muscles pour actionner la prothèse. L’apprentissage de l’utilisation d’une telle prothèse est un processus long et complexe (entre 6 mois et 2 ans), impliquant une charge mentale importante. L’absence de retour sensoriel suite à l’amputation oblige les patients à rester en permanence focalisés sur leur prothèse pour en contrôler les mouvements. L’aspect non intuitif de la commande, le temps d’apprentissage et le manque de retour sensoriel font que près de 60% des patients abandonnent ce type de prothèse* et un petit nombre arrive à l’utiliser au quotidien.

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